Immobilier : coup de mou sur la Côte Atlantique

Publié le : 18 février 20193 mins de lecture

La Côte Atlantique présente de multiples visages, avec des secteurs d’exception, comme la Baule, qui, tout en maintenant des prix élevés, subissent une légère baisse. La crise ressentie en 2013 et 2014 a fait baisser la demande, ayant pour conséquence une chute des prix de 15 % en deux ans. Malgré tout, depuis la fin de l’année 2015, les acquéreurs font leur retour sur ce marché.

L’Ile de Ré présente une situation exceptionnelle avec des prix qui avoisinent les 5.000 euros le m2, et des acquéreurs, notamment parisiens, qui reviennent en nombre, même si les biens classés en zone inondable depuis la tempête Xynthia sont touchés par une demande en baisse. À Oléron, le danger de la menace naturelle donne lieu à une forte négociation sur les prix, ce qui a entrainé une baisse de 15 % de la valeur des biens, ces dernières années. Cependant, la demande reste forte, et la rencontre entre acheteurs et vendeurs se fait, puisque ces derniers commencent à consentir des baisses de prix.

Quant à Royan, les prix ont également fortement baissé depuis 2008, mais la tendance devrait s’inverser, grâce à une forte demande, observée en 2015, liée à la baisse des prix et des taux d’intérêt.

Quelques exemples types de résidences secondaires :

  • À Royan, une maison années 50 de 117 m² dans le centre-ville, à 200 m de la plage, avec travaux de rafraîchissement à prévoir, coûtera en moyenne 250 000 €. Prix au m² : 1 800 à 4 00 €.
  • Sur l’Ile d’Oléron, un pavillon classique 4 pièces de 77 m² de 2010, situé à 500 m de la plage, avec 3 chambres, un garage, et un terrain de 256 m², coûtera 232 400 € en moyenne. Prix au m² : 20 500 €.
  • À la Baule, une villa à rénover de 150 m² sur 480 m² de terrain, proche de la plage et des commerces, coûtera en moyenne 456 000 €. Prix au m² : 3 500 à 8 000 €.

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